Les véhicules polluants pénalisés par l’éco-vignette CRIT’Air

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Le projet « Certificat de Qualité de l’Air » de la ministre de l’Écologie Ségolène Royal vient d’être appliqué depuis le 1er janvier 2016. Il s’agit d’un nouveau macaron apposé sur le pare-brise des véhicules, à l’image des anciennes vignettes fiscales afin de distinguer les niveaux d’émission polluante.

Du projet à l’application

Le 2 juin 2015, Ségolène Royal a présenté son projet baptisé « Certificat de Qualité de l’Air » pour remplacer et améliorer l’ancien dispositif de la « pastille verte ». La ministre de l’Écologie a prévu sept vignettes correspondant à sept niveaux de pollution que ce soit pour les voitures particulières, les deux-roues, les scooters, les quads, les cars ou les autobus.

Finalement, le gouvernement n’a retenu que quatre catégories d’émission polluante représentées par quatre couleurs de « vignette CRIT’Air ». La classification tient compte de la conformité à la norme Euro ainsi que de la date d’immatriculation. Le nouveau macaron est disponible gratuitement en ligne depuis le 1er janvier 2016 jusqu’au 30 juin 2016 et sera facturé à 5 euros à partir du mois de juillet. Quant aux couleurs, le vert est maintenu pour le véhicule le plus propre, puis viennent les pastilles mauve, jaune et orange.

Attention aux vieux Diesel !

Les vignettes CRIT’Air encouragent en premier lieu l’achat de véhicules propres avant de promettre des avantages encore à créer pour les véhicules jugés propres. Cette mesure exhorte logiquement l’abandon des vieilles voitures, principalement les vieux Diesel. La motorisation au gazole est d’ailleurs la plus pointée du doigt puisque les deux premiers niveaux CRIT’Air et CRIT’Air 1, représentant les véhicules les moins polluants, ne sont pas accessibles aux véhicules Diesel.

Voir :  Véhicule électrique : Le futur de l'industrie automobile

Ces derniers ne peuvent se contenter que de la pastille jaune (Euro 5 et 6 et immatriculation avant le 1er janvier 2011) et orange (Euro 4 et immatriculation entre 1er janvier 2006 et 31 décembre 2010). Ces deux niveaux intègrent respectivement les véhicules Essence ou hybrides conformes à l’Euro 4 et immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010. Il en est de même pour ceux qui répondent aux normes Euro 2 et Euro 3 immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005.

La première marche du podium est réservée aux véhicules 100 % électriques tandis que la deuxième place est attribuée à la motorisation Essence ou Hybride répondant à l’Euro 5 et 6 avec une immatriculation effectuée après le 1er janvier 2011. Les avantages prévus pour les plus propres sont nombreux :

  • Réservation et gratuité des places de stationnement ;
  • Autorisation de circulation en période de pic de pollution ;
  • Accès à des zones de circulation interdites aux véhicules polluants.

L’usage des pastilles n’est pas pour autant obligatoire, bien que recommandé.

certificat qualité air
source : www.usinenouvelle.com

 

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