3464, voilà le nombre de personnes mortes d’accidents de la route en 2015, une hausse de 2,4% pour la deuxième année consécutive. Face à cette situation, le gouvernement a mis en place un nouveau dispositif : le radar leurre.
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ToggleLe principe du radar leurre
Depuis le 9 février 2016, la route départementale 939 reliant Arras au Touquet (Pas-de-Calais), l’un des cent itinéraires classés dangereux en France, a été équipé d’un radar leurre, également appelé “leurre par panneau”. Il s’agit d’un radar placé parmi 10 autres panneaux de signalisation et qui sera fréquemment déplacé tout le long de la voie.
Le terme « leurre » prend ainsi tout son sens, car sur 37 kilomètres, il n’y aura qu’un seul radar et qui plus est mobile. Selon le gouvernement, cela visera à réduire considérablement le taux de mortalité dû aux accidents de la route puisque le conducteur sait qu’il sera contrôlé, mais ne saura pas où exactement. Les responsables comptent ainsi en installer sur toutes les voies classées dangereuses en France, une centaine environ.
Les deux types de radar leurre
Pour duper encore plus l’automobiliste, il existe deux types de dispositif. Le premier ressemble aux radars fixes actuels, c’est-à-dire avec des cabines posées partout sur le territoire français. Seule différence : celles-ci seront vides et donc, ne flasheront pas. Mais pour que le conducteur ne le sache pas, elles seront occasionnellement activées grâce à un système d’optique pour mesurer la vitesse.
Le deuxième dispositif quant à lui est le panneau d’indication. Plusieurs indiqueront qu’il y aura des radars au bout de quelques mètres, ce qui ne sera pourtant pas toujours le cas. Ces panneaux ont la particularité de pouvoir être déplacés pour duper davantage le conducteur.
Avec ce nouveau dispositif, le gouvernement espère bien voir le taux d’accidents routiers chuter considérablement, au-dessous des 2000 d’ici 2020.